Work Text:
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(Longues) Notes de l'Auteure :
Bon... La nuit dernière a été chaotique... Mon chéri est rentré du Pub à 1h30 du matin, avec son poignet droit gonflé et saignant. Pourquoi ? Parce qu'il s'est pris la tête avec son grand frère et, au lieu de tabasser ce dernier, il a préféré passer ses nerfs sur le mur. Et, comme c'est un gosse, il ne veut pas aller à l'hôpital, ni même mettre de l'Arnica avec un bandage.
Ah... Les mecs...
De mon côté, j'ai terminé de retravailler l'histoire Fluffy du Crossover improbable avec 'Muse'. Et, toujours, je bave à David Anders tantôt dans 'Alias', tantôt dans 'The Vampire Diaries' et tantôt dans 'I, Zombie.'
Mon cerveau, un peu aux fraises, on ne va pas se mentir, a fait un imbroglio étrange...
(Aussi mélangé aux 6 Pints de Guinness que je me suis sifflé hier au Pub, mais bon...)
Néanmoins, ça a du sens ! Je m'explique :
J'ai rêvé de 'Doctor Who', de mon Docteur préféré : 10th joué par un acteur que j'aime beaucoup : David Tennant.
Donc, mon cerveau est parti en couille, puisque je pensais à David Anders, mais qu'il m'a fait rêvé de David Tennant... (Trop de David !)
Et aussi parce que, personnellement, je trouve que David Tennant ressemble à Matt Bellamy, le chanteur de 'Muse', dont j'ai beaucoup écrit hier pour mon Crossover.
Bref ! Mon cerveau a fait : David Anders + Matt Bellamy = David Tennant.
OK, pourquoi pas...
Pour la chanson, j'ai choisi 'Love Don’t Roam' de Neil Hannon, car c'est la chanson qui correspond toujours au 10th Doctor sur YouTube.
Allez, bonne lecture !
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« Well, I've roamed about this Earth,
With just a suitcase in my hand,
And I've met some bug-eyed Joe's,
I've met the blessed, I've met the damned. »
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Venez, prenez place avec moi, ici, dans un endroit isolé de tout, au milieu de rien. Il faisait jour, pour une fois, mais nous n'avions pas l'occasion de profiter du soleil.
J'étais avec ma jeune sœur Helya et un groupe d'amis à nous.
Malheureusement, la journée n'était pas à la fête, car nous nous sommes retrouvés dans un immense entrepôt. Un endroit austère, éclairé par de vieilles ampoules qui pendaient du plafond métallique.
Comme toujours, je suis une jeune femme de 32 ans, j'ai la peau très blanche, de longs cheveux châtains, coiffés en une grande tresse dans mon dos et je porte une robe noire avec des escarpins sombres aux petits talons.
Ma sœur vient de faire 30 ans, mais elle, elle est mate de peau et elle a les yeux noirs.
Ce jour-là, elle, notre groupe et moi, nous étions donc dans ce hangar gigantesque. Dommage pour nous, surtout pour moi, car il y avait une autre équipe qui se définissait comme nos ennemis jurés.
Le Leader de ladite équipe était un homme sévère et flippant, qui devait avoir entre 45 et 50 ans.
Le plus flippant, le concernant, était sans aucun doute toutes les armes qu'il portant dans ses mains et dans son sac...
En effet, ce psychopathe tenait en main des couteaux argentés et tranchants. Il avait aussi des putains de lames de scie circulaire !
C'est bon pour vous ?
J'ai essayé de protéger mon groupe en étant la seule à lutter contre le Super-Vilain.
Nous étions l'un en face de l'autre, contre un mur de l'entrepôt. Le psychopathe a commencé à attraper un couteau, tenant la lame du bout de ses doigts, pour ensuite jeter violemment l'arme vers moi.
J'ai réussi à l'éviter de justesse, le couteau s'est planté sur ma droite. J'en ai profité pour l'attraper et le lancer à mon tour sur notre ennemi. Malheureusement, l'arme est tombée bêtement à ses pieds.
Il a continué ainsi, tantôt jetant des couteaux, tantôt des lames de rasoir, puis il est passé aux lames de scie circulaire !
J'arrivais à voir la trajectoire des armes et à les éviter de justesse, presque par miracle. Une scie s'est plantée à quelques centimètres de ma tête, sur ma gauche. Je devais me baisser, me jeter par terre ou sauter pour éviter les armes scintillantes et tranchantes...
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« But of all the strange, strange creatures,
In the air, at sea, on land,
Oh, my girl, my girl, my precious girl,
I love you, you understand. »
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Bien sûr, j'ai essayé d'utiliser ma magie pour me sortir de ce bordel !
D'abord, lorsque je récupérais les armes à côté de moi, je les projetais à mon tour sur lui, en hurlant :
- Awendaþ eft wansæliga neat !
Mais le sort ne fonctionnait jamais... Mes lancés ne touchaient jamais ma cible.
Puis, lorsqu'il me jetait les scie dessus, je criais :
- Ablinn ðu forlæte ðu nu !
En levant les mains pour faire bouclier, mais ça ne fonctionnait toujours pas...
Le psychopathe a jeté ses armes de plus en plus vite, il était de plus en plus difficile pour moi de tout éviter. Plusieurs fois, j'ai failli me recevoir une dague ou une scie sur le corps. À la fin, je ne les évitai que par chance...
Nous devions partir, quitter l'entrepôt.
J'ai attrapé mon groupe par les bras et, tout en évitant les lames, nous avons couru dans la direction opposée à notre ennemi. En tombant sur le sol, ma sœur Helya a paniqué, en hurlant :
- Il nous faut un miracle, là, tout de suite !
J'ai tiqué.
J'ai sursauté et j'ai souri jusqu'aux oreilles en murmurant, avec mystère :
- … Non... Il nous faut un Docteur !
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« So, reel me in, my precious girl,
Come on, take me home.
'Cause my body's tired of travelling,
And my heart don't wish to roam. »
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Mes sortilèges n'ont, certes, pas fonctionné, mais mon vœu magique si.
Car, devant nous, est apparût d'un seul coup... Le Docteur !
Il était grand, très mince, et il portait un magnifique costume bleu marine, avec une chemise blanche et une cravate rouge. Étrangement, ses chaussures étaient toujours des Converses All Star, également rouge. Par-dessus, il avait un long Trench-coat couleur parchemin avec plein de poches partout. Physiquement, j'étais toujours aussi folle de ses cheveux châtains, qui partaient dans tous les sens et dans lesquels je voulais ardemment y glisser mes doigts... Oh et, il avait de profonds yeux noisette... OK, retour à l'histoire :
Cependant, comme le Docteur, surnommé 'Ten' car il en était à sa 10th Régénération, était apparût par Magie sans son T.A.R.D.I.S... Eh bien, il était perdu et affaibli.
J'ai sûrement dû l'arracher à un autre Monde, une autre Galaxie, voir même une autre Dimension et le trajet l'a sacrément amoché, mentalement parlant. Je dis ça, car, il ne m'a pas reconnu...
Non, il me scrutait de la tête aux pieds, en me posant des questions dont il avait pourtant déjà les réponses :
- Qui es-tu ?
- Je suis Alisone ! Docteur, nous nous sommes rencontrés il y a 10 ans, tu ne te souviens pas ?
Il secoua la tête et je repris :
- Notre combat contre le Maître ? Le piège dans le Creuset ? Les Anges Pleureurs ! Nom de Dieu, nous avons échappé aux Daleks ensemble !
Toujours, il semblait perdu. Effet secondaire de son voyage forcé.
N'y tenant plus, et n'ayant pas le temps, j'ai fait le seul truc qui me semblait être une bonne idée...
Je me suis approchée de lui, j'ai pris son visage entre mes mains et... Je l'ai embrassé.
Et quand je dis que je l'ai embrassé, c'est vraiment, vraiment passionnément.
Un bon French Kiss remet toujours les idées en place. Et je sentais que, pendant que nos langues dansaient entre elles, son esprit revenait peu à peu à la réalité.
Après ce langoureux baiser, il m'a observé d'un œil nouveau et a murmuré :
- Alisone...
J'ai souri :
- Bienvenue, Docteur.
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« I have wandered, I have rambled,
I have crossed this crowded sphere,
And I've seen a mass of problems
That I long to disappear. »
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Après ça, le Docteur, ma sœur, notre groupe et moi-même nous nous sommes mis à courir, d'abord en quittant l'entrepôt, puis en nous dirigeant vers un chemin de terre.
Malheureusement, le Docteur était encore perturbé et épuisé par le voyage sans son T.A.R.D.I.S et il n'arrivait plus à suivre. Je me suis donc dirigée vers lui pour le soutenir. Mon bras droit a agrippé son côté gauche pour le maintenir debout et marcher le plus rapidement qu'il nous était possible de marcher. Dieu merci, il était très mince et donc, plutôt léger.
Les méchants nous suivaient de près derrière nous. Mon groupe a pris de l'avance. Le Docteur et moi étions au milieu, nous échappant du mieux possible. Difficilement, parce que 'Ten' n'arrêtait pas de trébucher et de tourner de l’œil.
- Alisone... J'ai besoin du T.A.R.D.I.S pour reprendre mes forces.
- Je sais, je sais...
Nous sommes arrivés dans une tranchée de poussière, sous un soleil de plomb, nos ennemis à quelques mètres derrière nous.
Dans une ultime tentative, je me suis retournée pour tendre ma main gauche en l'air et hurler :
- Ic bebeode þisne sweord þæt hé forcierfe þá bende þæra dracan un clýse !
Même en priant intérieurement de toutes mes forces, ça n'a pas fonctionné.
Eh merde...
J'ai soufflé de dépit, puis j'ai viré mes escarpins. Difficile de courir avec ces trucs, tout en soutenant le Docteur et en fuyant nos ennemis. Donc, une fois pied nu sur le sol sec, nous avons repris notre fuite en avant.
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« Now, all I have's this anguished heart,
For you have vanished too.
Oh, my girl, my girl, my precious girl,
Just what is this man to do ? »
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Nous avons rejoint mon groupe, malheureusement le Docteur était bien trop faible pour continuer. Éventuellement, il est tombé dans les vapes, K.O sur le sol.
En panique, je me suis penchée vers lui, essayant de le réanimer et en hurlant :
- DOCTEUR ! Please, please, reviens ! Reviens !
Ma sœur, tout aussi paniqué que moi, m'a dit :
- Ali... Nous devons nous enfuir !
- Je sais, je sais ! Mais pas sans lui !
J'avais les larmes aux yeux et mes doigts tenaient fermement ses vêtements et notamment son long manteau. Là, j'ai enfin eu une épiphanie. Je connais le Docteur par cœur... J'ai fouillé dans la poche droite de son Trench-coat. Les poches fonctionnent comme le T.A.R.D.I.S : c'est beaucoup plus grand à l'intérieur et il y cache plein de trucs, gadgets et autres bric-à-brac dedans. Mais surtout...
J'ai fouillé, fouillé jusqu'à trouver ce que je cherchais :
Son Tournevis Sonic !
Ne vous y méprenez pas, ce truc n'a de 'Tournevis' que le nom. C'était en réalité une espèce de tige en métal gris, avec un manche noir et comportant un bouton au milieu. En appuyant dessus, le bout du gadget s'allumait de bleu tout en émettant un son électronique bien spécifique.
Le Docteur se servait de son Tournevis Sonic pour tout et n'importe quoi. Et c'était mon idée aussi.
J'ai attrapé l'objet et je l'ai tenu fermement dans ma main. J'ai dirigé le bout vers nos ennemis et j'ai appuyé sur le bouton. Une lumière bleue diffusa le fameux bruit et un mur invisible, un bouclier se construit entre nous et les méchants.
J'ai souri.
Mon Dieu, ça m'avait manqué...
J'ai moi-même le Tournevis Sonic de 'Ten', mais je ne m'en suis pas servi depuis plus de 10 ans...
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« So, reel me in, my precious girl,
Come on, take me home.
'Cause my body's tired of travelling
And my heart don't wish to roam. »
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Pendant ce temps, comme nous étions enfin en sécurité tant que je tenais le Tournevis Sonic, le Docteur a reprit peu à peu des forces et a réussit à se relever.
Je restais néanmoins collé à lui, car je le sentais encore un peu faible, mais notre groupe et nous-mêmes avons repris la course contre nos assaillants.
'Ten' trébuchait encore pas mal par moment, et je devais le rattraper de justesse pour continuer. Comme il me fallait mes deux mains pour le soutenir, il a récupéré son Tournevis Sonic.
Sauf que, au moment d'appuyer sur le bouton, la lumière ne s'est pas allumée...
- WHAT ?! s'inquiéta Ten.
Nos ennemis arrivaient bien trop vite, il a essayé derechef d'activer le Tournevis Sonic, mais toujours rien. J'ai compris pourquoi :
- Tu dois encore être trop faible...
Il tenait l'objet de sa main droite et, comme j'étais collé à lui, j'ai glissé ma main droite sur la sienne. Nous avons appuyé sur le bouton tous les deux ensemble et... Oh, Miracle ! Ça a fonctionné !
Le bouclier invisible nous a protégés à nouveau. Puis, le Docteur s'est penché vers moi pour m'embrasser, tout aussi passionnément et amoureusement que je l’avais fait quelques minutes auparavant...
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« Yeah, reel me in, my precious girl,
Come on, take me home.
'Cause my body's tired of travelling,
And my heart don't wish to roam. »
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Après un long French Kiss bien revigorant, nous sommes arrivés dans un Palais un peu décrépi par le temps.
D'ailleurs, nous venions de comprendre que la raison pour laquelle nos ennemis cherchaient désespérément à nous tuer, était du fait que leur ville et leur Palais n'avaient plus les moyens de s'en sortir. Les salles, autrefois belles, étaient désormais vides, aux fenêtres brisées, et aux sols couverts de poussière.
Éventuellement, nos poursuivants nous ont rejoints et, en négociant avec eux, le Docteur et moi comprenions que leur haine à notre encontre était seulement déplacée par leur peine d'avoir tout perdu... Le Docteur a souri et m'a donné son Tournevis Sonic.
Avec grand plaisir, j'ai gambadé de salles en salles, en appuyant sur le bouton et répandant la lumière bleue partout autour de moi.
À mesure que le bruit et la lumière touchaient les pièces, ces dernières reprirent leurs beautés d’antan :
La poussière disparut.
Les vitres redevinrent des vitraux multicolores.
Les meubles se réparèrent.
Même les personnes à l'intérieur changèrent : leurs guenilles se transformèrent en de magnifiques parures dignes de la Cour du Roi-Soleil.
Des paillettes argentées tombaient du plafond, depuis les énormes lustres en diamant.
Le Docteur sourit jusqu'aux oreilles.
Moi aussi.
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« Well, you took me in, you stole my heart,
I cannot roam no more.
Because love, it stays within you,
It does not wash up on a shore. »
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J'ai rendu le Tournevis Sonic à Ten qui, après m'avoir embrassé, m'a dit qu'il utiliserait son gadget pour ramener le T.A.R.D.I.S à lui. Pendant ce temps, je me suis dirigée seule vers les boutiques du Palais. Ma sœur et notre groupe se promenaient déjà au milieu de cette ville géante, construite en intérieur. Tantôt au restaurant ou tantôt au cinéma, ils s'amusaient.
Quant à moi, comme j'étais toujours pied nu et que ma vieille robe avait pas mal souffert dans notre fuite, j'ai décidé de chercher une boutique de vêtements.
Il n'y en avait que trois dans le Palais.
Je suis entrée dans la première, où quatre charmantes vendeuses m'ont demandé ce que je souhaitais :
- J’aimerais une belle robe, comme une robe de princesse.
Elles ont souri, et l'une d'elles a répondu :
- Nous n'avons pas ça ici, désolée. Nous avons plutôt des sous-vêtements pour femmes, des tenues légères et coquines...
Euh... ?
Effectivement, en regardant dans les rayons, il y avait des sous-vêtements très sexy, avec des combinaisons ouvertes qui ne cachaient visiblement pas grand chose, des Body moulants, des nuisettes, des porte-jarretelles, des strings et autres trucs que je ne connaissais même pas...
J'ai rougi en disant que ça ne m'intéressait pas. Elles ont insisté pour que, au moins, j'essaye avant de dire non. Mais non, non, non merci, vraiment !
J'ai quitté la boutique pour aller vers la seconde.
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« But a fighting man forgets each cut,
Each knock, each bruise, each fall,
But a fighting man cannot forget
Why his love don't roam no more. »
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La seconde boutique vendait les mêmes choses que la première. Et plus encore, car ils proposaient aussi des 'jouets pour adultes'...
Euh... Nom de Dieu !
Du coup, j'ai couru vers la troisième et dernière boutique. J'ai de suite demandé une robe de princesse. L'endroit était sans fenêtre, uniquement éclairé avec des lumières tamisées.
La vendeuse m'a souri et m'a dit :
- Désolée, nous n'avons pas de robes, ici. Uniquement des sous-vêtements.
J'ai levé les yeux au ciel et j'ai râlé bien fort :
- Vous déconnez ?! Y'a que trois boutiques de fringues et pas une seule vend des robes !
- Non. Pourquoi veux-tu une robe si ardemment ?
J'ai rougi, en marmonnant :
- Parce que, euh... Je dois me changer et... Mon chéri est de retour, j'aimerais être présentable.
La dame me sourit d'une étrange façon, en se dirigeant vers moi, elle commença ensuite à me caresser les bras et les épaules. Puis, elle me chuchota avec un air aguicheur :
- C'est toujours pour un homme, pas vrai ? Mmmm... J'ai ce qu'il te faut...
Comme toutes les autres, elle me montra les rayons remplis de tenues sexy et argumenta en même temps :
- Les hommes adorent ça...
Toujours mal à l'aise, j'ai bégayé :
- Hum... Non, pas le Docteur... Il... Comment dire ? Il n'est pas Humain, il vient de Gallifrey et... Hum... Sa...
Rougissant de plus belle, je me suis raclée la gorge, avant de terminer :
- Hum... Sa libido ne fonctionne pas comme celle des Humains... Croyez-moi, notre première fois ensemble, y'a 10 ans de ça, était...
Avec un ton mielleux, la vendeuse murmura derechef :
- Oh, mais, justement... Une tenue comme ça, sur toi, ça boostera ton cher Docteur...
Puis, elle commença à me caresser les cheveux sans arrêter de sourire jusqu'aux oreilles.
J'ai sursauté, en m'écriant :
- OK ! Je me casse ! Nom de Dieu, je suis dans un Palais ou dans un Bordel ?!
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« Oh, reel me in, my precious girl,
Come on, take me home.
'Cause my body's tired of travelling,
And my heart don't wish to roam. »
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En sortant de la boutique, j'ai erré quelques minutes dans les couloirs en marbre du Palais, toujours pied nu, du coup. Perdue dans mes pensées, je n'ai vu qu'au dernier moment l'homme qui marchait d'un pas décidé vers moi. Il était grand, très grand, avec des cheveux mi-longs et noir de jais, une tenue entièrement émeraude, comme la cape qu'il traînait derrière lui et des yeux aussi bleu que le plus pur des océans.
- Loki ?! hurlais-je.
Ce dernier marcha droit vers moi, me prit le visage entre ses mains, et m'embrassa passionnément.
Je n’eus le temps de RIEN comprendre.
Car, pendant que Loki faisait danser sa langue avec la mienne, tandis que je levai les mains en l'air comme en signe de reddition, une voix que je reconnus aussitôt hurla dans mon dos :
- ALISONE ?!
J'ai sursauté et me suis retournée.
Le Docteur se tenait là, debout, le regard triste et en colère.
Eh merde...
J'ai soufflé en levant les yeux au ciel.
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« Yeah, walk with me, my love, my love,
Walk tall, walk proud, walk far,
For you know my love, you are, you are,
You are my shining star. »
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J'ai jeté un regard noir à Loki, en criant :
- Tu fais chier, Loki, nous ne sommes plus ensemble ! Pas cette Timeline, en tout cas !
Il sourit en répondant simplement :
- Oups...
J'ai ensuite couru jusqu'au Docteur, qui se dirigeait d'un pas pressé vers le T.A.R.D.I.S. Je l'ai attrapé par le bras, mais il s'est défait de mon emprise, en râlant derechef :
- Tu m'as fait revenir pour ça ?! Pour que je te découvre embrassant un autre Extraterrestre ?!
Alors, oui, Loki est un Extraterrestre, puisqu'il vient de la planète de Jötunheimr, de l'arbre du Monde Yggdrasil. Le Docteur est aussi un Extraterrestre, de la planète Gallifrey, de la constellation de Kasterborous.
J'ai pris une profonde inspiration, avant de lui dire :
- Mais non !!! Loki et moi, c'est du passé ! Comme toi et... Madame de Pompadour !
Il leva les yeux au ciel en criant à son tour :
- Oh ! Encore ! C'est toujours pareil, tu reviens toujours sur ça !
- Oui ! Parce que tu lui as roulé un patin, que je sache !
- Je voyageais avec Rose à l'époque !
- Je sais !
Puis, nous nous sommes calmés. Nous avons inspiré puis expiré pour reprendre nos esprits.
Enfin, j'ai avoué, avec un ton tout à fait normal :
- Docteur... Si je t'ai fait revenir, c'est bien pour une raison, tu ne penses pas ? Je viens de passer une heure dans des boutiques angoissantes, je voulais acheter une nouvelle robe pour être présentable devant toi, mais les vendeuses ne m'ont proposé que des foutus sous-vêtements hyper sexy. J'ai fait mon éternel 'Panic Face' et je te cherchais lorsque Loki est tombé sur moi.
Je vis un sourire se dessiner sur le visage du Docteur, un sourire qui cachait un futur fou rire, lorsqu'il reprit :
- Des 'sous-vêtements hyper sexy' ? Wow, décidément, cet endroit est très étrange...
Il explosa de rire.
Et moi aussi.
Après notre crise de rire, je me suis jetée sur lui pour l'embrasser amoureusement. Il se cogna contre la porte du T.A.R.D.I.S et chercha à l'ouvrir, sans que sa bouche ne quitte la mienne, et, une fois à l'intérieur, nous sommes tombés par terre en refermant derrière nous.
Le reste, est une histoire pour les +18 ans...
Oups...
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« Walk with me, oh my love,
Walk tall, walk proud, walk far.
For you know my love, you are, you are,
You are my shining star, you are, you are. »
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Puis, je me suis réveillée, à 4h30.
Ma bouche était sèche, d'ailleurs...
Mon chéri grognait à cause de son poignet cassé.
J'ai glandé jusqu'à 6h05 avant de finalement me lever.
Je prends les paris, qui va revenir cette nuit par jalousie ?
Mmmm ? Blaine ? James ? Mick ? Je prends les paris !
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« Reel me in, my precious girl,
Come on, take me home.
My body's tired of travelling,
And my heart don't wish to roam. »
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27.12.2022
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