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« Spencer Reid, docteur Spencer Reid, SSA Spencer Reid?
-Chambre 687, au fond du couloir à… »
Nathan se précipite vers la chambre indiquée par la réceptionniste de l’hôpital. L’ascenseur est beaucoup trop long, il montera les escaliers à pied. 5 étages ne lui font absolument pas peur, il doit voir Spencer au plus vite. Il a reçu l’appelle lui indiquant que Spencer avait été blessé, qu’il est à l’hôpital.
Nathan arrive au sixième étage, prend le couloir à gauche. Chambre 683… 685… 687! Il entre précipitamment, trouvant Spencer dans le lit, mangeant un pot de « jello ».
« Nathan? »
Le jeune homme laisse son sac tomber sur le sol et se précipite vers lui pour le prendre dans ses bras.
« J’ai eu tellement peur, j’ai reçu un appelle pour me dire qu’on t’avait tiré dessus et…
-C’est la jambe, je vais bien mon amour, murmure Spencer en le prenant dans ses bras. »
Nathan soupire de soulagement, serrant son petit ami contre lui, prenant soin d’éviter sa jambe blessée.
« Hum… bonjour? »
Il se retourne précipitamment, remarquant Derek Morgan dans l’encadrement de la porte.
« Agent Morgan?
-Nathan. Qu’est-ce que tu fais ici?
-J’ai reçu l’appelle de l’hôpital.
-Nathan est mon contact d’urgence.
-J’ai besoin de plus d’explications. »
Spencer se décale pour laisser à Nathan la place de s’assoir sur le lit d’hôpital, et l’agent passe un bras autour de sa taille. Il dépose un baiser sur la joue du jeune homme, avant de plonger son regard dans celui Derek Morgan.
« Si ce n’était pas clair, Nathan est mon petit ami.
-Là j’avais compris. Mais depuis quand?
-L’année dernière, tu te souviens de cette soirée au club l’année dernière? Tu ne nous as pas vu danser, avant de me raccompagner chez moi?
-J’ai supposé que, je ne sais pas, que c’était une histoire d’un soir, que vous aviez trouvé une place de parking pour vous embrasser, éventuellement que vous aviez passé une nuit ensemble mais je ne pensais pas que c’était sérieux.
-Derek Morgan, tu es un profiler hors pair et mon ami depuis cinq ans, tu n’as jamais réalisé que je n’étais pas du genre à avoir des relations d’un soir? »
Nathan ne peut retenir un rire, se blottissant dans les bras de Spencer.
« Je suppose. Je ne sais pas. Donc vous êtes ensemble depuis ce soir?
-Techniquement, depuis le lendemain. Donc 10 mois et 20 jours. »
Nathan sourit, déposant un baiser sur sa joue.
« Il est 12h01, 10 mois et 21 jours mon amour. »
Spencer l’attire dans un baiser, avant d’enfouir son visage dans son cou. Nathan le sert contre lui, en silence, attenant que Morgan prenne l’initiative de leur laisser de l’intimité. Une fois qu’il l’a entendu s’éloigner, Nathan vient poser une main sur sa joue, l’embrasse doucement, avant de s’éloigner de quelques centimètres pour lui parler de ce qui le tracasse depuis qu’il est entré dans la chambre d’hôpital.
« Tu vas avoir un plâtre, des béquilles, tu vas avoir besoin d’aide chez toi, pour le ménage, les courses, je devrai venir vivre chez toi quelques temps. »
Spencer sourit, déposant un baiser sur sa joue.
« Mon amour, c’est une excellente idée, mais tu es sûr que ce ne sera pas un problème vis-à-vis de tes études?
-J’ai une chambre sur le campus, mais je préfère de loin être avec toi. Tu es à peine à une heure de voiture du campus, je partirai plus tôt, ce n’est vraiment pas un problème. Et puis, si ça se passe bien…
-Tu pourras rendre la chambre et venir vivre chez moi. Mais tu dois savoir qu’avec mon travail je vais passer des jours entiers en déplacement, sans pouvoir te dire quand je rentre.
-Ce n’est pas un problème, je te préparerai quand même à dîner pour ton retour, ou le petit déjeuner, selon l’heure. »
Spencer sourit, l’attirant dans ses bras.
« Merci d’être là.
-C’est normal.
-Je t’aime, Nathan.
-Je t’aime aussi.
-J’ai de la chance de t’avoir.
-Le sentiment est partagé, mon amour. »
Ils se regardent quelques secondes en souriant avant que Spencer ne l’attire dans un autre baiser. Cela fait désormais 10 mois et 21 jours qu’il vit un bonheur de chaque instant avec Spencer, Nathan le pense vraiment quand il dit que le sentiment est partagé. Il a vraiment de la chance de l’avoir dans sa vie.