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Il n'était pas un amateur de joute. Loin de là. Il préférait facilement le combat avec une épée. Il excellait dans ce domaine. c'était une conaisssance commune à travers le royaume. Le fils de Rhaegar Targaryen et de Lyanna Stark, le meilleur épèïste du royaume. Tous le savait.
Il ne trouvait, à l'instar de nombre de seigneurs, dames et chevaliers du royaume, y compris son frère Aegon, aucun réel plaisir à regarder des gens se battre avec une lance dont le seul but était de désarçonner son adversaire. C'était inutile à ses yeux. Une perte de temps.
Mais alors aujourd'hui n'avait pas été un jour comme un autre. C'était un jour important, plus que n'importe quelle journée de l'année.
C'était le jour du nom de sa tendre épouse. Arianne Martell. La Princesse Arianne Martell. C'était encore maintenant un fait étonnant de savoir qu'ils étaient mariés depuis trois ans en ce jour. Le temps était passé si vite et la vérité était que Jon était profondément amoureux de sa femme. Il l'aimait plus que tout et il détruirait le monde pour le simple fait de la rendre heureuse.
Alors devoir participer à une joute et gagner la compétition pour elle, il pouvait le faire. Et il l'avait fait. Il était entré dans la joute sous les acclamations du public et avait battu tout ses concurrents. Robar Royce, Beric Dondarrion, Edric Dayne, William Mooton, Daven Lannister ou encore Jaremy Rykker. Tous avaient été désarçonné par lui pendant toute la durée de la compétition et il s'était presque trop facilement hissé comme le favori du public.
Son dernier match avait été contre Lord Jason Mallister de Seagard, et bien que l'homme soit indéniablement bon, il n'était encore une fois pas à la hauteur de Jon. Et au bout de treize lances, le seigneur du Conflans s'était retrouvé au sol, laissant Jon être déclaré champion de cette joute.
Il avait ignoré les acclamations et cris d'excitation du public et avait simplement et doucement ramassé la couronne de fleur rose et s'était baladé à travers les tribunes des spectateurs, sans jamais s'arrêter et jusqu'à ce qu'il arrive devant la tribune où se trouvait son épouse. D'un geste doux et affectueux, il avait placé la couronne de fleur sur la tête d'Arianne.
Le simple fait de voir son sourire, rayonnant et tendre, lui fit fondre son coeur. Il avait réussit à la rendre heureuse, la femme la plus heureuse du royaume. Et c'est tous ce qui comptait à ses yeux. Rien d'autre qu'elle.
Leurs yeux se rencontrèrent et c'est comme si le monde s'arrêtait de tournée l'espace d'un instant.
D'un geste simple, il se pencha en avant et captura ses douces lèvres contre les siennes, leurs langues se retrouvant à danser librement et simplement ensemble et encore une fois, il ignora le public autour de lui.
Il esquissa un sourire sauvage pendant leur baiser, et par surprise, il cassa leur moment et pris le corps d'Arianne par ses hanches, la plaçant avec une délicatesse et pourtant une force lourde derrière lui, collé contre son dos, l'écoutant rire à pleine voix.
Il lui jeta un regard, doux et aimant et leurs yeux se rencontrèrent à nouveau.
"Je t'aime ma Reine de l'amour et de la beauté" lui souffla-t-il avec affection et tendresse, traçant une ligne avec son doigt le long de sa joue bronzée.
"Et je t'aime, mon preux chevalier" répondit-elle simplement, elle aussi imitant son sourire sauvage.
Avec un rire, il fit simplement avancer le cheval, les deux partant loin de la joute et du reste du public, ignorant les appels d'Aegon ou de son père et les deux s'en allèrent rapidement vers leurs chambres personnelles.